
Vendredi 15 février, près d’un millier de jeunes étudiants francais ont rejoint le mouvement climat mondial Youth for Climate. Ils étaient une centaine de milliers mobilisés dans 40 pays. Les tentatives de “greenwashing ” ou les engagements creux lors des négociations climatiques ne suffisent plus.
A Paris, les étudiant se sont réunis devant le Ministère de la Transition écologique et solidaire pour manifester leur colère contre l’inaction du gouvernement en matière de changements climatiques et sociaux.
Ils réclament la mise en place d’ un état d’urgence climatique et appellent le gouvernement à s’aligner sur l’Accord de Paris avec une réduction annuelle de 4% des émissions de gaz à effet de serre. D’autres manifestations avaient lieu également en province, et dans de nombreux pays d’Europe.
Les étudiants n’entendent pas en rester là, ils se mobiliseront chaque semaine avec « l’objectif est d’être chaque vendredi plus nombreux et de faire du 15 mars, jour fixé pour la grande grève mondiale pour le climat, une mobilisation à grande échelle en France » annonce Martial Breton, 23 ans, vice-président de l’association Climates.
A partir de vendredi prochain et la venue de Greta Thunberg à Paris, la mobilisation française ne fera que s’amplifier jusqu’à l’émergence d’un réel « printemps climatique, social, français, européen et mondial ».
Plus d’informations : le site Youth for climate France